dimanche 16 septembre 2018

Trek du Khumbu / Everest Népal

Une autre belle réussite pour ces deux jeunes hommes qui atteignent le camp de base Everest. Leur route originale les amenait à passer par le Kala-Pattar, le col du Kongma La, EBC, Chukung et Chukung Ri. Une aventure de grande beauté signée ex-pe.ca ;)



vendredi 22 avril 2016

Pérou - Trek de l'Ausangate et aventure culturelle

JOIGNEZ-VOUS AU GROUPE, DÉPART ASSURÉ EN SEPTEMBRE PROCHAIN.
PÉROU – AVENTURE CULTURELLE & TREK EN MONTAGNES

Partez avec un petit groupe amical admirer les beautés du Pérou. Le voyage débute avec un court trek en montagne au cœur de la Cordillère de Vilcanota afin d’y faire une boucle autour de la plus sacrée des montagnes, l’Ausangate 6384 m. L’aventure se poursuit vers le Machu Picchu, Lac Titicaca, Cusco, Vallée sacrée, Puno, Jardin de Marras et beaucoup plus. Départ prévue pour la fin septembre 2016. Pour recevoir le guide d’information, communiquer avec Ex-Pé.

Mathieu Fleury
514-824-8860
mathieu.fleury@videotron.ca

dimanche 6 mars 2016

Pemi-Loop white mountains

https://flic.kr/s/aHskvN36uA



Pemigewasset
Pemi-Loop - Aventure alpine
Statistiques
J1 : 12h00 de marche, gain altitude 2155m
J2 : 11h30 de marche, gain altitude 1006m
Distance : 51 Km

Samedi matin 4h00 am la montre sonne. Je sors dehors afin d’y déposer mon matériel dans la voiture et me dirige vers le resto qui ouvre ses portes à 5h30. La tempête a frappée toute la nuit. Les routes ont cumulé plus de 5 pouces de neige. Au resto, je suis le premier client avec les déneigeurs.  

Mon départ s’est fait vendredi de Montréal afin de me rendre dans le secteur de Franconia. Après un snack rapide au petit village de Littleton, je me suis dirigé à ma chambre de motel afin d’y finaliser mon packsack ainsi que la logistique. Cette année, j’ai opté pour une tente solo 3 saisons. Mieux ventilé et plus légère, ce fût un bon choix. Au niveau des équipements et face à la météo j’ai modifié à la dernière minute le choix de mes vêtements afin d’y glisser dans mon sac un chandail laine polaire, un manteau de duvet mince et canceller mon gros manteau duvet. 

Le week-end s’annonçait humide et avec des précipitations dans la partie haute de la montagne.
Le premier sommet atteint est le Mt-Flume 1319m. En haut, la météo annonce déjà ses couleurs. Visibilité 100m, bons vents et aucun soleil. Après une descente en forêt, ça remonte pour Mt-Liberty 1359m. Le froid est tolérable, rien d’extrême et pas aussi froid que ma traversée présidentielle de l’an passée. Contrairement à ce que l’on peut penser, le Pemi-Loop ne se fait pas à dos de crêtes. Bien au contraire, ce qui en fait sa principale difficulté sont les up and down de la forêt à la zone alpine. La neige s’est bien installée dans la section boisée rendant  le footing difficile. J’aurais hautement préféré des chemins en croûtes ou avec de la neige ferme. Mon cellulaire est allumé afin d’y recevoir les dernières météos prévues (texto) pour samedi et dimanche. La réception est partielle dans cette chaine de montagnes. Avant d’entamer la section hautement exposée aux vents, soit Mt-Haystack/Lincoln/Lafayette, je vérifie et constate qu’on annonce en pm des vents moyens de 55-75 mph avec pointe de 90 mph ! Une fois sortie du bois, j’attaque la section avec une grande réserve, soit celle de sortir des montagnes à tout moment. Ça frappe fort et je lutte pour tenir mon équilibre. L’adrénaline met mes sens bien en éveils. Je marche avec mes gros crampons sur la roche et la glace dans le néant sur une distance de 2.5 milles exposé aux grands vents. Tout d’un coup, pour la première fois de la journée, le ciel s’ouvre devant moi me permettant d’y voir de superbes phénomènes naturels. Au loin, j’y vois le proéminent Mt-Lafayette 1603m qui se fait frapper de plein fouet par les vents. Ouffff, plus certain que je dois continuer. Ce qui me rassure, c’est que la température + le facteur vent ne rende pas la démarche trop extrême. Et puis, à nouveau, le ciel se couvre et je marche dans le ciel blanc, je grimpe. Arrivée en haut, victoire, je touche à la pancarte et j’entame ma descente vers la forêt à l’abri des vents. Reste Garfield ridge qui m’a pris autour de 3h30 afin d’arriver au campement. Le chemin est un casse jambes en pleine forêt avec des up ans down sans relâches. Mes gourdes sont à sec (3 nalgene), je mange donc de la neige fraîche sur une durée de 1h30 jusqu’au camp ou j’installe ma tente. Chrono : 12hrs, 25 Km, gain altitude 2153 mètres (presque l’équivalent de faire Mt-Washington 2 fois allée-retour dans la même journée en autonomie). Les jambes sont finies L

Dimanche
Au matin, je jase avec deux gars qui ont passé la nuit au même campement. Ils me disent que le pire est fait au niveau du dénivelé. Par contre, c’est un autre 25 km en distance. Ce qui me fait peur, c’est que le reste des sentiers sont beaucoup moins marchés et remplis de neige suite à la tempête. J’avais opté de faire la route uniquement avec mes crampons. Erreur !!!! Les raquettes …. dans le coffre. Par chance, les deux gars s’en vont vers le prochain campement, donc ils pourront m’ouvrir le chemin en partant avant moi. J’hésite quand même…. Sortir des montagnes ou foncer pour boucler la Pemi-Loop. Il me reste encore un gros sommet à franchir, soit south Twin. Après celui-ci, je sais qu’un bon bout est accompli. J’y vais donc avec le principe du; un pas à la fois, un sommet à la fois. Les sentiers sont essoufflant. Je défonce à plusieurs endroits sur une longue période avant le Mt-Twin. Arrivée à Gale head Hut, je prends une petite pause sur le balcon du lodge fermé en hiver. Ne reste que 0.8 milles pour le sommet de South Twin 1494m, qui sera une autre belle victoire. Je m’accroche dans cette pente qui monte directe au ciel. La fatigue se fait déjà sentir et je suis loin d’avoir terminé la journée. Arrivé en haut, je suis heureux et je sais que je peux maintenant finir la longue route. De retour dans la section boisée, je marche dans une portion qui a peu été marchée cet hiver. Le chemin est couvert de neige et ça défonce souvent jusqu’aux mollets et parfois jusqu’aux hanches ! Je garde le focus sur l’avant dernier sommet, soit Mt-Bond 1432m. La température baisse de quelques degrés et je me dois de bien calculer ma nourriture ainsi que mon eau pour la fin du parcours. Après Bond, reste la dernière partie à ne pas sous-estimer, Bondcliff. Ce sommet est en fait un ridge exposé directement aux grands vents. J’arrive à celui-ci en fin pm et en vérifiant mon cellulaire, on indique des rafales allant jusqu’à 85 mph et des moyennes de 50-70 mph. De cet endroit, les portes de sorties sont rares. Le vent frappe, la visibilité très faible et mon énergie en descente. Je marche tout en gardant un œil vers le haut afin d’y voir les cairns. La route n’est pas très claire. J’utilise ma boussole à l’occasion pour ne pas prendre la mauvaise direction. Quelques mètres avant le sommet de Bondcliff 1300m, les nuages se tassent me permettant d’y voir le parc Pemigewasset dans toute sa splendeur. C’est vaste, énorme. C’est un clin d’œil que mère nature me donne dans cette fin d’aventure. La descente commence sur plus de 14 km interminables. Je suis complètement vidé. Le stress des vents, le poids du sac à dos, les pieds qui brûlent et la distance du parcours me font plier et craquer plusieurs fois avant d’arriver à la voiture. Je m’appuis sur mes pôles plusieurs fois pour prendre de petites pauses. J’allume ma frontale et je fais semblant de me convaincre que je n’ai plus de sac à dos….ahahahah ! Quelle aventure, j’ai réussi à boucler la redoutable Pemi-Loop hivernale en deux jours et en autonomie. Beaucoup plus difficile et plus longue que la traversée présidentielle, je comprends pourquoi on la surnomme Death March. Bien entendu, j’aurais pu faire le trajet en 3-4 jours, mais bon ! Un secteur à explorer, allez-y. 

mardi 13 octobre 2015

Aventure à vélo vers le Labrador & nord du Québec

https://flic.kr/s/aHskjQDRor



Une partie de mon journal: 
Le dernier bout de chemin pour Goose Bay sera difficile, car uniquement un pit stop entre les deux villes sur 540km. Une route vierge ! J'appréhende le pire si la météo tourne au vinaigre. J’estime faire la route 500 sur 4 jours, sinon sur 3 si le vent peut enfin être avec moi. Au matin de ma 12ième journée, le ciel est gris et on gèle dehors (Mtl +32 Cel !). Après 30 minutes de vélo, la pluie arrive de plein fouet. Je sors à nouveau tout le matériel de pluie. Cette année, j’ai opté pour des gants de kayak en néoprène et c’est super efficace pour garder la chaleur. En plus de ses gants, j’enfilais des gants lobster de ski de fonds pour couper le vent. Ma vitesse est entre 20-25 km/h. C’est pénible et il fait vraiment froid. Après 125 Km, je pose le vélo pour pomper mon eau dans une rivière et tant qu’à y être, j’y planterai ma tente. Je suis au beau milieu de nulle part. Une voiture au 40 minutes et bien entendu, aucune onde cellulaire. Je suis dévasté et l’objectif de me rendre à Goose Bay me parait tout d’un coup tellement loin. L’aventure ne me tente plus. Le Labrador me rentre dedans et l’objectif de le traverser devient du coup sans importance. Aucun paysage à couper le souffle, aucun soleil, no nothing. LA ROUTE du silence est devant moi. Et puis, je me dis, c’est sans doute cela le défi de cet endroit. L’isolement du territoire ainsi que son silence. Comme j’ai de l’expérience, je me couche et je me dis que demain sera une autre journée. 

13ième journée de vélo et aujourd’hui je ferai la jonction avec le village de Churchill. Une épicerie et un resto, cé tout ! Le vent est en partie avec moi en cette journée, enfin ! Étant donné que le ciel est encore bleu, j’en profite pour continuer ma route à défaut de rester à Churchill. Après un immense repas au resto, j’enfile un autre 3h30 de vélo pour y terminer avec 180km sur 7h30 en monture. Je termine à la noirceur avec ma frontale et une légère pluie qui débute. Je dois donc me trouver une place pour dormir en bordure de route. 

Il ne reste que 235 km pour me rendre à Goose Bay et j’ai la ferme intention de m’y rendre en une seule journée, peu importe la météo et le type de terrain. Au matin, je me bourre au déjeuner, car mon dîner sera à nouveau un mixte de barres/jujubes/chocolat/beef jerky. Ce sera une sacrée grosse journée. Par chance, le soleil et le vent seront avec moi pour l’entière journée. Enfin le Labrador ouvre son cœur et me permet de rouler avec aisance en cet ultra marathon qui me reste à faire. Une pancarte affiche 60km pour Goose Bay/Happy Valley!!!! Devant moi, les cotes débutent et j’ai l’impression de ne jamais finir. Mes jambes tournent carrés et ça fait longtemps que j’ai passé toute ma nourriture. Je roule sur ce qui reste sur moi ! Enfin, les derniers coups de pédales et la fameuse pancarte, Welcome to Goose Bay ! 

Quelques chiffres - aventure vers le Labrador à vélo
-Distance entre Montréal et Goose Bay Labrador: 1800 km
-Baie-comeau à Labrador City: 6,000m en dénivelé sur 590 km
-13 jours sur le vélo, 1 journée de congé
-Parallèle atteint le plus haut: pédalé entre le 53 et 54ième
-Meilleure-distance: 235km en 9h30, soit ma dernière journée
-Moyenne: 140 km par jour
-Temps sur le vélo: 6hrs et max 9h30
-Poids du matériel avec l'eau: 60 Lbs (4x 750 ml)
-Calories brûlées par jour: entre 5000 à 8000 incluant camping
-Autonomie: brûleur, nourriture, sleeping bag, tente, eau .....
-Plus grande difficulté: pluie, vent, basse température
-Une aventure qui marque l'esprit !

lundi 1 juin 2015

Trek Khumbu / Camp de base Everest 2015 (séisme)

Le Népal a beaucoup fait jaser suite au séisme d'avril dernier. Nous étions en pleine montagne lors des tremblements de terre non loin du camp de base Everest, soit à Kunde 3800 m. Les dommages causés par la catastrophe y laisseront des traces pour un long moment, mais connaissant la force du peuple Sherpa qui habite les montagnes, ils sauront rebâtir dans l'entraide tea houses et maisons. Nous avons eu de la chance dans notre parcours de ne pas nous retrouver à la mauvaise place sur les sentiers. Comme responsable de groupe, j'ai dû prendre les décisions du moment au meilleur de moi-même afin de sécuriser les membres de l'équipe face à cette situation hors de l'ordinaire. Tous les membres sont revenus au Canada sains et saufs. Une aventure qui marquera notre esprit et qui enrichira mon parcours de guide. Namaste au Népal

Album photos
https://flic.kr/s/aHskdPHSHo
Les médias auront couvert notre parcours et parlé d'Ex-Pé
http://plus.lapresse.ca/screens/ed8174c2-ecb4-4832-9887-c9b15560df04%257CKb3Bfmub.JYQ 


Journal de bord du 25 avril:
La journée débute dans le brouillard avec une petite pluie. Deux personnes du groupe sont encore affectées par des parasites au ventre, mais sur la bonne voie. Nous nous dirigeons vers Kunde pour le diner et dormons à Khumjung. Arrivée à Kunde, notre Sherpa nous invite à luncher chez lui dans son sympathique tea house. Sa femme nous sert le tea ainsi qu'un typique dal bhat. Tout d'un coup, en plein repas, nous sommes surpris par un début de tremblement de terre qui se fait en douceur, mais qui s'intensifie en quelques secondes. Je crie donc, tout le monde dehors !!! En arrivant à l'extérieur, nous constatons les dégâts ainsi que le village en pleure et en crise. La poussière vole dans ce brouillard et nous sommes un peu figé, tout comme notre sherpa qui habite ce village. Une deuxième secousse nous surprend quelques minutes plus tard, mais nous sommes dehors sur la terre. Je propose de quitter le village et d'aller vers Khumjung là ou nous sommes supposé dormir, mais nous ne possédons aucunes infos des dommages des lodges, sentiers et autres. Arrivé sur les lieux, quelques trekkeurs sont figés attendant le messie ! De mon côté, j'inspecte le lodge et je mentionne à mon sherpa que nous ne dormirons pas ici. J'arpente donc tout le village assombrie afin d'y trouver un endroit sécuritaire pour y passer la nuit et idéalement, une pièce pour le groupe afin de pouvoir agir rapidement en cas d'une autre réplique. Après 1hr15 de recherche, je fini par y trouver cette cabane à moineau ! Une bakerie bien vitrée et une porte à nos pieds. On négocie avec le proprio et il me trouve étrange de lui demander son emplacement pour la nuit ! J'offrirai à deux français d'y passer la nuit à nos cotés....
 
Parcours proposé avant notre départ:
Le Népal, c'est le paradis du trekking et des sommets. Le parcours proposé vous mènera vers le sommet du Kala Pattar ainsi qu'au camp de base Everest. Le chemin du retour se fera par un chemin moins emprunté, soit le col du Khongma La, le village de Chukung ainsi qu'à une autre ascension vers le Chukung Ri pour ceux qui en ont encore le coeur. Durée du trek: 15 jours en montagne. Départ 18 avril 2015. Contactez Mathieu Fleury pour connaître les détails.


samedi 28 février 2015

Traversée présidentielle hivernale en solo - White Mountains

https://flic.kr/s/aHskbYysTn
Cliquez pour voir quelques photos
Depuis décembre, j'avais débuté mes lectures et ma préparation à cette mythique traversée nord/sud de la chaîne présidentielle, soit Mts Madison-Adams-Jefferson-Clay-Washington-Monroe-Franklin-Eisenhower-Pierce et enfin l'arrivée au lodge sur la route 302. Les défis sont nombreux pour cette traversée hivernale: basse température, vents forts/extrêmes, sentiers/cairns souvent non visibles, navigation à la boussole, possibilité de faible visibilité (wipeout), humidité élévé pour les nuits en tente, neige/glace abondante, hut/chalets fermés, hydratation.... Un autre challenge que j'aurai eu, fût la préparation de mon sac de montagne. Oubliez le surplus de vêtements, mise a part des bas, manteau down jacket, tuques et mitaines, la stratégie est de conserver sur soi ses vêtements à l'intérieur de la tente et grâce à la chaleur de son corps et de la préparation des repas, on espère un maximum d'évacuation de l'humidité ! c'est parfois long et ça fûme pas mal dans la tente. Prendre les raquettes est une obligation ainsi que les gros crampons mais on ne peut alterner souvent ce n'est pas une option. Le sac est lourd et j'ai vite compris que je défonçais le sentier dans les endroits bien enneigé (genoux/hanches). J'ai opté uniquement pour les bâtons de marche et laissé tomber l'ice axe qui n'est pas une obligation. Bien entendu, pour ce type de projet on porte des bottes de haute montagne isolées. Le samedi, la journée était parfaite et le soleil m'a permis de me rendre sans trop de difficulté de l'autre côté du Mt-Adams et d'y installer ma tente à la limite du alpine zone. Il n'y a pas beaucoup d'endroits considérés non à risque pour la traversée sans avoir à descendre trop bas en montagne. J'étais à environ 4,600 pieds bien installé dans la neige. Les raquettes/pôles auront servies de support d'ancrage dans cette neige abondante. Durant la nuit j'ai du me réveiller afin d'évacuer l'humidité car tout était mouillé et glacée.... Une fois le brûleur allumé, je me suis remis une nalgene d'eau chaude dans le sleeping et tant qu'à être réveillé, j'ai manger quelques cookies et bû un choco chaud. Moi qui croyais passer une bonne nuit en montagne, l'alarme a sonné pas mal vite. Dimanche, je vérifie mon cell pour les infos météo envoyée par mes proches. Ça semble moins stable... risque de vents élévés, nuageux et neige en pm. Je dois donc débuter cette journée avec l'idée de devoir, en tout temps, pouvoir quitter les montagnes. Le chemin progresse, mais la température change beaucoup, surtout sur la portion west du Mt Washington. Le vent est plus fort et la neige débute. Au loin, je peux appercevoir lake of the cloud. C'est à cet endroit que je devrai prendre ma dernière décision à savoir si continue ou si j'aborde ma descente. Le défi est loin d'être terminé. Mes pieds brûles et je dois réparer une de mes orteilles en 2 min1/4 au grand froid. Mes jambes sont fatiguées face au poids du sac, le manque de sommeil embarque et devant moi, il reste encore Monroe-Franklin-Eisenhower-Pierce. Si la météo s'empire je ne dois en aucun cas être sur Eisenhower car très exposé aux vents et peut être fatale. Je me lève, reprends mon sac et décide de continuer le chemin complètement déserté en fin pm, mais avec l'idée de revenir sur mes pas si j'en jugeais les risques. Je marche avec l'énergie qu'il me reste et j'aborde Eisenhower. Rendu là haut, la météo est stable. J'y prends ma dernière gorgé d'eau et en me retournant, je vois au loin, sous la neige qui tombe, la chaîne de montagnes (sommets) et tout le chemin parcourru depuis deux jours. Ne me restait que Pierce pour fermer la boucle. C'était mon au revoir aux montagnes et un certain merci de m'avoir permis cette traversée avec une météo soutenable. Mathieu

dimanche 22 février 2015

Adirondack - Quel beau terrain de jeux

Avec deux montagnes en deux jours, les jambes ont chauffé !
Neige, glace et vents en hauteur.... c'était un bon défi. Mts- Giant et Algonquin

https://www.flickr.com/photos/matvelomontagnes/sets/72157647031375494/



lundi 22 septembre 2014

Randonnées d'automne, joignez-vous à Ex-Pé

Septembre 2014, Mt-Madison Howker Ridge trail aura donné du fil à retorde pour certains.
Toute une journée sur ce sentier peu emprunté !

https://www.flickr.com/photos/matvelomontagnes/sets/72157647696626105/



dimanche 9 février 2014

Mt-Washington hiver 2014

Journée de rêves sur cette fabuleuse montagne qui nous aura permis d'atteindre le sommet sans trop de mal. En plus, un ciel ouvert comme rare il peut y en avoir durant la période hivernale. N'oubliez pas vos crampons...indispensables !

http://www.flickr.com/photos/matvelomontagnes/sets/72157640481517635/

mardi 3 septembre 2013

Mont Lafayette - Whites mountains septembre 2013

Septembre 2013 -Prochaine sortie de goupe au Mt-Lafayette Whites Mountains.
Vous aimeriez joindre un groupe de marcheurs sympathiques, communiquez avec www.ex-pe.ca


jeudi 21 mars 2013

Mt-Marcy - mars 2013

La plus haute et l'une des plus majestueuse des Adirondacks. Journée ensoleillée, des conditions de printemps et une belle gang avec le sourire... suivez nos prochaines sorties.

Le mont Marcy est parfois nommé Tahawus — un nom indien signifiant « fendeur de nuage », bien que les Indiens, qui étaient peu nombreux dans la région, ne l'aient jamais baptisé. Cette appellation fut inventée par les colons européens.

https://flic.kr/s/aHsjEj7Nfr

mardi 1 mai 2012

Kilimandjaro 2012 - Groupe Caisses Desjardins

Et voilà qu'une autre belle aventure vient de se terminer. Une aventure au sens propre, car si le Kilimandjaro était la destination ultime, je ne pourrais passer sous silence le plaisir fou que j'ai eu à organiser des sorties préparatoires en montagne au cours de l'année avant départ. Cette approche m'aura permis de bien connaître mon monde et de me lier d'amitié avant même de quitter le pays. C'est donc une aventure de 12 mois qui se termine ... quel bon feeling, vous me manquez tous.... on se dit donc à bientôt pour se remémorer cette ex-pé en sol Tanzanien ... pole pole

Ex-Pé est en collaboration avec Les investissements A et C Caron Inc. Permis de l’office de la protection du consommateur du Québec et titulaire d’un permis du Québec, agence de voyage.

L'arrivée au sommet-Groupe Caisses Populaires Desjardins


 Album photos Kilimandjaro 2012
https://flic.kr/s/aHsjCiE5zp

Album photos Safari 2012
https://flic.kr/s/aHsjCG5Z1Y

Album de nos sorties pré-départ


Dans le dialecte local Wachaga, on nomma la montagne Kilima-Ngiaro qui signifie "voyage qui n'a pas de fin". Plusieurs grands chefs et guerriers ont tenté de mettre pied au sommet, mais tous ont échoué face à la fatigue, au rhume et à la colère des dieux de la montagne que l'on appel aujourd'hui le (MAM) mal aigu des montagnes. La montagne s'est formée environ à la même époque que la valley du grand Rift, il y a plus de 750 000 ans. Originalement, on dénombrait trois principaux cratères: Kibo, Mawenzi et Shira. En 1849, Johann Rebmann missionnaire allemand, écrit qu'il y avait un sommet enneigé tout près de l'équateur. Le Royal Geographic Society ne croyait pas possible l'existence de neige en Afrique, mais c'était bel et bien le cas. L'histoire de son exploration et de sa conquête finale fût une saga dramatique de courage et de détermination. Le 04 octobre 1889, Hans Meyer, géographe allemand et Ludwig Purtschdeller, alpiniste accompli, ont été les premiers à se rendre au plus haut point de l'Afrique, soit le sommet du  Kilima-Ngiaro, aujourd'hui appelé Kilimandjaro.

lundi 27 février 2012

Camp de base Everest avril 2012

Ex-Pé est fière d'avoir collaborer à l'expédition du camp de base Everest de 5 grimpeurs. Le départ ayant eu lieu en avril 2012, en pleine saison ou des alpinistes provenant des quatre coins de la planète visent le toit du monde. L'équipe a atteint le camp de base et revient la tête remplie de souvenirs. Vive le Népal !

Cliquez pour voir un aperçu de leur parcours 

 

Commentaires d'un grimpeur en direct de la montagne:
Namaste!! En direct cette fois de Dingboche 4300m...il commence vraiment a faire froid, mais en pm ca se réchauffe! Tout va bien plus ont monte et plus c'est rudimentaire..mais il y a quand même internet!! Impressionnant. Depuis le dernier message, il sen ai passe des choses..visite de monastère. Nous avons même pris le thé avec lui (un chef lama) et il nous a même fait une puja. Il nous a béni pour le reste du trek. Les montagnes, le passage sur des ponts suspendus et suivre le son de la rivière est vraiment géniale. Mon acclimatation se passe bien, je commence un peu a inventer des mots mais je vais bien!! Aujourd'hui je reviens dune marche d'acclimatation et demain on reprends la route...j'ai très hâte!! Nous allons en direction de Lobuche. Ensuite , tout va dépendre de la météo sur le choix de priorité entre le Kala Pattar et le base camp. J'espère de votre cote que tout va bien!! Je vous aimes.. xoxoxo A bientôt


samedi 28 mai 2011

Vélo - Vancouver à Montréal 2011


Ex-Pé traverse le Canada à vélo - Album photos


Retour à Montréal - 16 juillet 2011
Les derniers kms sont passés beaucoup trop vite! L’arrivée à Mtl fait du bien, mais à quelque part à l’intérieur de moi, je suis encore sur la route à tourner les jambes. Si la route de Vancouver à Mtl peut paraître au premier coup d’œil, un chemin logique, cette aventure nous mène droit à des sensations hors du commun et ce, jour après jour. Traverser le pays, c’est une longue balade en réflexion, en émotions et en partage pour ceux qui la font en groupe. Plus l’aventure est longue, plus elle marque l’esprit. En 2002, j’avais fait le chemin en solitaire, mais cette année j’ai accompagné une personne dans le format qui lui plaisait. Je peux vous avouer que la traversée est doublement plus agréable en étant accompagné. Volontairement, je ne vous parlerai pas du temps que cela nous a pris pour revenir à Mtl. La traversée du Canada, c’est un gros défi, mais c’est aussi un arrêt dans le temps. L’heure n’a plus d’importance, seule la journée existe. Si vous me posez la question: « combien de temps ça vous a pris ? »  je vous répondrai simplement : « on a fait vite », parce que cette question me revient trop souvent. Demandez-moi plutôt : « Quel resto, sur la trans-canadienne, offre la meilleure tarte aux pommes ? ». Bref, pour le moment je prends une petite pause avant de retourner sur le circuit de course ... là ou le temps a toute son importance ! 

Équipement - préférences 
Après plusieurs aventures en sol canadien, voici mes préférences qui sont basées sur la durabilité, fiabilité et efficacité : souliers sidi mtb, pédales spd, speedomètre cateyes enduro, roues mavic, selle italia flite, tente solo marmot, matelas sol thermarest, sacoches arrières Arkel, sacs avant Mec, couteau leatherman, pneus Specialized Armadillo All condition … Concernant le choix des pneus, désolé pour ceux qui ne jurent que par le schwalbe marathon, mais j’ai donné un coup de main à cinq cyclistes au prise avec des pneus fendus ou encore ayant des difficultés a réinsérer le pneu sur leur jante. C’est à mon avis un excellent pneu, mais un peu surévalué. Aucun pneu n’est increvable ! De mon côté, je préfère un pneu facile d’installation et qui m’a prouvé son endurance sur cinq expéditions. Mes derniers pneus ont fait 5,000 Km. A choisir entre traîner l’oreiller ou un pneu d’extra sur votre vélo … le pneu, lui, vous permettra de mieux dormir … Croyez-en mon expérience!






11 Juillet - Sault Ste-Marie
La route progresse très vite. Nous n'avons pas lâché dans la portion la plus difficile de l'Ontario, soit de Kenora à Sault Sainte-Marie. Les montées et le vent ne nous auront pas permis de faire de longues distances comme dans les prairies, mais nous avons tout de même complété des journées de 180 km et une de 250 km. Nous avons toujours autant de plaisir à rouler ensemble .... Avant de partir de  Vancouver, je lui avais demandé : " Dans quelle province crois-tu que nous n'aurons plus rien  à nous raconter ? " j'avais parié  sur l'Ontario, mais je m'étais trompé ..... nous avons toujours de nouvelles histoires pour nous tenir éveillés... Pas vrai John Rambo ! 

Il ne reste que 1000 km pour nous rendre à Montréal. Nous sentons maintenant la fatigue. C'est la première journée de congé que nous prenons en Ontario. Traverser le pays, c'est avant tout une question de rythme et de dosage. Il faut savoir tirer avantage des belles journées et se retirer du terrain lorsqu'on sent que l'on hypothèque la journée du lendemain.


cinq jours avant le départ, juin 2011

mercredi 19 janvier 2011

Le 14 janvier 2011, l'équipe aura atteint le sommet du Kilimandjaro

Après 8 jours de marche dans des conditions climatiques souvent pluvieuses, le courage et la détermination des grimpeurs aura permis d'atteindre le sommet du Kilimandjaro 5,895 m. Par chance, le soleil aura été avec nous en cette dernière journée d'ascension. Le Kilimandjaro reste le plus haut sommet d'Afrique.

Album photos Kilimandjaro 2011
https://flic.kr/s/aHsjsHZzHZ



    samedi 4 décembre 2010

    Mt Jefferson 2010

    Une petite sortie aux Mts-Jefferson et Washington, octobre 2010. La neige était déjà bien installée !


    samedi 22 août 2009

    Equipe de vélo route - Groupe Iris

    L'équipe de vélo Iris existe depuis plus de 15 ans. Promouvoir la santé et la persévérance à travers un esprit de camaraderie font partie des valeurs des membres. L'équipe performe au niveau élite provincial sur route et en montagne. Suivez-nous sur le calendrier de la fédération Fqsc.

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    mercredi 16 août 2006

    12 hrs vélo - centre national Bromont 2006

    Août 2006, j'entreprenais la périlleuse aventure d'y faire 12 hrs de vélo sur piste en solo. Le vélo à pignon fixe était obligatoire afin d'y homologuer la première marque longue distance auprès de la fédération des sports cyclistes du Québec (fqsc). Un total de 1480 tours de piste pour une distance de 369,97 Km auront été enregistrés. Une pure épreuve d'endurance avec soi-même.